Je demande pardon aux poètes que j’ai
pillés
poètes de tous pays, de toutes époques,
je n’avais pas d’autres mots, d’autres écritures
que les vôtres, mais d’une façon, frères,
c’est un bien grand hommage à vous
car aujourd’hui, ici, entre nous, il y a
d’un homme à l’autre des mots qui sont
le propre fil conducteur de l’homme,
merci.
-Gaston Miron, extrait de « L'homme
rapaillé ».