Musique


J'ai étudié le violon auprès de Anne Robert et la composition auprès de Michel Gonneville au Conservatoire de Musique de Montréal.


Violon
À venir

Précédents concerts.




                   


J'ai fait partie du Quatuor El Pieto, de l'Orchestre symphonique de l'Estuaire et de l'Orchestre Symphonique de l'Agora. J'ai également siégé au Conseil d'administration de ce dernier.

On peut m'entendre sur les disques de Ludovic Alarie, Plants & Animals et Philippe Brach, de même que sur la bande sonore de la websérie Les Jaunes. On peut m'apercevoir dans le film Brad's status.

Je joue le violon « Isabaux » fabriqué par Mira Gruszow en 2010.


Composition

Oeuvres.

avec l'aimable autorisation des interprètes: Quatuor Molinari (www.quatuormolinari.qc.ca).

avec l'aimable autorisation des interprètes: Mariane Patenaude, piano.

avec l'aimable autorisation des interprètes: Ensemble Contemporain de Montréal, dir. Véronique Lacroix (www.ecm.qc.ca).




        Pièces humoristiques.

Échos musicaux

Je demande pardon aux poètes que j’ai pillés
poètes de tous pays, de toutes époques,
je n’avais pas d’autres mots, d’autres écritures
que les vôtres, mais d’une façon, frères,
c’est un bien grand hommage à vous
car aujourd’hui, ici, entre nous, il y a
d’un homme à l’autre des mots qui sont
le propre fil conducteur de l’homme,
merci.
-Gaston Miron, extrait de « L'homme rapaillé ».




Blogue


Réponse à une critique de Christophe Huss du 22 mai 2019.

Décidément, M. Huss et moi n’avons pas assisté au même concert de l’orchestre du Centre National des Arts à la Seine musicale samedi dernier. Nous avons eu droit à un Brahms exagéré, boursouflé, «à l’américaine»; un Brahms incapable de nuances douces (l’orchestre n’a jamais joué plus bas que mezzo forte) et d’intériorité (les emportements rubato du chef empêchant l’atteinte de tout «moment de grâce» comme il y en a pourtant dans la partition); des tempi excessifs (le presto ma non assai du 3e mouvement était carrément un prestissimo, et le dernier mouvement Allegro con spirito était à la limite du jouable). Il faut ajouter à cela des problèmes de justesse (dès le début du premier mouvement dans les bois) et d’équilibre (cuivres trop forts, cordes enterrant les bois dans les passages lyriques). Tout cela était compensé par un enthousiasme communicatif de l’orchestre, d’autant plus apparent qu’il contrastait avec la quasi-indifférence des musiciens pour Lonely Child de Vivier. Ils n’avaient manifestement rien compris de cette musique rendue sans relief, manquant cruellement des harmonies «spectrales» incorporées par Vivier au coeur des accords ainsi que de vigueur rythmique. Le public présent dans la salle (à moitié vide), a d’ailleurs davantage réagi au chant «avec la main devant la bouche» (demandé à certains moments par Vivier) qu’à la musique elle-même. Nous étions loin du concert éclatant et raffiné de l’OSM le 19 mars dernier à la Philharmonie de Paris, et l’on comprend que l’orchestre du CNA n’y ait pas été invité.